Histoire

Saint rome de dolan

Le château de Dolan

Le 10/02/2023

Sur la route qui mène de Saint-Rome-de-Dolan aux Vignes, sur une plateforme surplombant le Tarn entre deux ravins, se trouvent les ruines du Château de Dolan. Mentionné au XIème siècle comme fief de la famille de Sévérac en Rouergue, il sera donné en hommage à l’évêque de Mende au plus tard au XIIIème siècle.Chateaudolan

Le brulement des cevennes

Mes ancêtres lozériens et la religion

Le 04/12/2022

La plupart de mes ancêtres qui vivaient sur le Causse Méjean et dans les Gorges étaient de religion catholique. Certainement 100 % d'entre-eux après 1720. Au 17ème siècle, par contre, certains avaient épousé la religion réformée, et cela, depuis quelques générations. Les répressions les ont certainement obligé à une conversion forcée. Voici un retour sur cette période troublée ainsi que les quelques "pistes" qui m'ont aidée à comprendre cette époque.

Lettre T

T comme Augustin TRÉBUCHON, le dernier mort de la Grande Guerre

Le 23/11/2022

Il était impossible d'aborder la lettre T sans parler d'Augustin TRÉBUCHON, devenu célèbre comme étant le dernier mort de la Grande Guerre. Quantités d'articles, de documents, de vidéos retracent sa vie et son parcours militaire, il n'était donc pas bien difficile pour moi de m'en inspirer, bien que le coin de Lozère où il a vécu ne me soit pas familier. Le plus compliqué a été de remonter son ascendance, en recherchant les actes de naissance, mariages et décès dans des communes et paroisses inhabituelles pour moi. 

Voici donc l'histoire d'Augustin, décédé le 11 novembre 1918, 10 minutes avant la fin de la guerre.

Trebuchon Augustin

 

Le Castel Merlet

Semaine 37 : Le Castel Merlet

Le 11/09/2022

L'on m'a fait remarquer, lorsque j'ai fait un article sur les châteaux de la Malène, que je n'avais pas parlé du Castel Merlet ...
Effectivement, ce site, présumé comme étant "le plus vieux château de France" est situé sur le promontoire rocheux qui surplombe le village, et figure sans doute la première occupation de ce qui sera plus tard la Malène.
Oubli réparé, avec beaucoup d'aide des différents documents disponibles sur internet ... et sur papier !

Château du Planiol (©AD48)

Semaine 35 : Les châteaux de la Malène

Le 28/08/2022

Cet été, les flaneries villageoises m'ont conduite dans un village des gorges du Tarn qui m'est cher, la Malène. Riche de son patrimoine et de son histoire, cette bourgade mérite les nombreux articles que je lui ai consacrés.

Voici un petit rappel des châteaux présents sur la commune, ainsi que la généalogie d'une famille à leur origine, les "de Montesquieu".

Cardabelle

Semaine 16 : Ballade sur le Causse

Le 17/04/2022

Cette semaine, pas de généalogie mais un retour sur trois villages du Causse Méjean au travers d'une promenade : le triangle Hures - Drigas - le Buffre. Cette petite marche d'une dizaine de kilomètres, nous l'avons effectuée en famille un grand nombre de fois, et par tous les temps ! Elle nous emmène sur les traces des paysans du Causse de jadis, au travers des pâturages bordés de murets, caselles ou jasses caussenardes, des lavognes, ces points d'eau ancestraux nés du savoir faire des bergers, des fermes caussenardes traditionnelles.

Eglise de la malene les martyrs

Les martyrs de la Malène (Epidode 5 : Le mystère Pierre-Jean Monginoux)

Le 26/12/2021

Pierre-Jean Monginoux, jeune travailleur de terre de 24 ans, originaire de Cauquenas, est-il mort guillotiné à Florac le 11 juin 1793 ? S'est-il évadé ? Mystère ...

La malene 187006

Les martyrs de la Malène (Episode 4 : les représailles)

Le 24/12/2021

Lorsque l'on se promène dans les rues de la Malène, on ne peut pas manquer le rocher de la Barre, encore noirci par les flammes de l'incendie du 31 octobre 1793. Le site de la mairie nous dit ceci :

Dans les Gorges du Tarn, des prêtres réfractaires se cachèrent dans les grottes pour échapper aux républicains. Seuls les paysans locaux connaissaient l’emplacement de ces cachettes, qui pour la plupart, ne sont atteignables qu’en barque. Les réfugiés furent aidés par les habitants qui leur apportèrent des vivres. D’après les habitants, près de Rieisse au Roc des Hourtous, une grotte est surnommée « la Grotte des prêtres ». Elle aurait autrefois servi de refuge.
Durant l’automne de l’année 1793, les troupes Républicaines se rendirent dans les Gorges du Tarn pour débusquer les royalistes qui s’y seraient réfugiés. C’est à cette occasion, le 31 Octobre 1793, que des soldats envahirent le village de La Malène. Durant plusieurs jours, ils pillèrent les maisons de leurs richesses, de leurs meubles et de leurs vivres. Les habitants furent pris en otage et furent chassés des maisons avant que l’on ordonne d’y mettre le feu. Le Rocher de la Barre et certaines maisons de la rue du Barry, conservent encore les traces de cet incendie. On raconte que l’on entreposait les noix sous les toits pour les faire sécher, le feu, créa une fumée noire qui laissa son empreinte sur les murs et les parois rocheuses.
Après ce ravage, les républicains réquisitionnèrent tous les hommes du bourg et les conduisirent aux prisons de Rodez. Ce n’est qu’après plusieurs mois de détention qu’ils purent rejoindre leur village. Nombreux sont les habitants qui décédèrent durant cet hiver.

Guillotine

Les martyrs de la Malène (Episode 3 : les exécutions)

Le 23/12/2021

"Le mardi 11 juin 1793, fête de saint Barnabé et grande foire à Florac, l'aube se leva sur la guillotine, dressée près d'une large fosse, entre l'église et le vieux cimetière. A dix heures, les portes du château s'ouvrirent pour quarante condamnés. Le cortège s'avança entre deux haies de gardes nationaux, au roulement lugubre et intermittent du tambour, sur lequel planait le chant des litanies de la Sainte Vierge, entonnées, dit-on, par un Persegol, auquel ses compagnons de supplice répondaient d'une voix ardente, qui fit monter bien des larmes aux yeux des spectateurs de cette procession tragique."

(Delon - La Révolution en Lozère)

Eglise de la malene les martyrs

Les martyrs de la Malène (Episode 2 : Le verdict)

Le 22/12/2021

Nos 52 prisonniers arrivèrent tous à Florac le 29 mai 1793, à la tombée de la nuit, et furent remis aux autorités. Le dimanche, 2 juin, le tribunal les déclara « hors la loi, convaincus de révolte et émeute contre-révolutionnaire ; de s'être revêtus d'un insigne de rébellion ; d'avoir cherché à envahir le territoire de la République ; d'avoir provoqué le rétablissement de la royauté par des cris multipliés de « Vive le roi! » ; de s'être répandus dans diverses communes et dans divers cantons, pour exciter les citoyens à la révolte ; d'avoir pris le prétexte de la religion et de Jésus-Christ, pour se porter à de pareils excès. »