Louis Valgalier et Marguerite Dides, habitants de Drigas

Louis VALGALIER Marguerite DIDES
Cardeur à laine

(1655-1715)
60 ans

(1654-1709)
55 ans

catholique catholique
originaire de Nivoliers (Hures la Parade)

originaire de Drigas (Hures la Parade)

Lieu de vie du couple : Drigas
Lien GENEANET

 

Louis Valgalier, cardeur à laine

Louis est né vers 1655 à Nivoliers. Il est le fils d'Antoine VALGALIER et de Marguerite PRATLONG. Son frère Antoine est également notre ancêtre. Louis est décédé à l'âge de 60 ans à Drigas, où il s'est installé après son mariage, le 13 novembre 1715.


Acte de sépulture :

Louys valgalier de drigas agé d’environ soixante ans deceda le treitsieme novembre mil sept cens quinze auquel feut donné sepulture ecclésiastique le quatorsieme dud pns louys et antoine valgaliers ses enfens led antoine requis de signer a dit ne scavoir et louys s’est signé avec moy. Raynal curé

Marguerite Dides

Marguerite est née à Drigas vers 1654. Elle est la fille de Jean DIDES et Madeleine LAPEYRE. Son frère Jean, dit "brave fil" est également notre ancêtre (branche Joseph Boulet - orange)

Marguerite est décédée à Drigas le 4 avril 1709, à l'âge de 55 ans. Son testament, pris sous la dictée par François Raynal, curé de Hures, a été enregistré le 9 avril suivant sa mort par Pierre Michel, notaire royal de Meyrueis.


Acte de sépulture :

Margueritte dides de drigas deceda le quatrieme avril mil sept cens neuf agée d’environ cinquante cinq ans a laquelle feut donnée ecclésiastique sepulture le cinquieme dud pns louys valgalier son mari illiterré a autre louys valgalier son fils signé avec moy. Raynal curé

Leur mariage et leurs enfants

Louis et Marguerite ont conclu un contrat de mariage le 1er aout 1681 à Meyrueis auprès de Pierre Michel. Louis est accompagné par son frère Antoine ; ses deux parents, encore en vie, se jugent trop vieux pour faire le déplacement "à la campagne". Les deux parents de Marguerite étant décédés, elle est assistée de son oncle, Pierre Lapeyre, maréchal-ferrant.

 

 


Je leur connais 7 enfants :

  • Madeleine, épouse de Jean DIDES, notre ascendante.
  • Marguerite, née vers 1682, décédée à Drigas en 1752. Elle épouse Guillaume MARTIN en 1708.
  • Louis, maitre bâtier, né vers 1686, décédé en 1739 à Drigas. Il épouse Jeanne LAPEYRE du Bedos en 1709.
  • Antoine, tailleur d'habits, né en 1690, décédé à Drigas en 1746. Il se marie en 1723 avec Marguerite ROUEL, originaire du Courby.
  • Marie, née en 1693.
  • François, maitre bâtier également, né en 1696, décédé à Nivoliers en 1748. Il s'unit avec Catherine DIDES en 1721, puis, veuf, avec Jeanne VALGALIER en 1724.
  • Jean, muletier à Drigas, né en 1699. Il semble être resté célibataire.

L’an mil-six-cent-quatre-vingt-un et le premier jour du mois d’août après midi régnant très chrétien prince Louis par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre par devant moi notaire royal et témoins sous écrits comme ainsi soit qu’à l’honneur de Dieu et multiplication de l’humain lignage mariage soi est traité et s’accomplira Dieu aidant d’entre Louis Valgallier cardeur à laine fils légitime et naturel de Antoine Valgallier et de Margueritte Pratlongue du village de Nivollier paroisse d’Ure au diocèse de Mande d’une part, et honnête fille Margueritte Dides fille légitime et naturelle de feus Jean Dides et de Magdalène Lapeire du village de Drigas paroisse et diocèse susdits d’autre et c’est sous les conditions ci-après écrites la première que procédant les futurs mariés ledit Valgallier de l’avis d’Anthoine Valgallier son frère lequel a affirmé leursdits père et mère avoir le présent mariage pour agréable et n’être pour se transporter en cette ville à cause de leur incommodité et d’empitrude de vieillesse ou autre que les prive de pouvoir aller à la campagne et ladite Dides de l’avis de Pierre Lapeyre maître maréchal dudit Drigas et de plusieurs leurs autres parents et amis ici présents en qualité de témoins ci-après nommés lesquels futurs mariés ont promis se prendre et épouser l’un l’autre dans l’église catholique romaine à la première réquisition que par l’un d’eux en sera faite pourvu que aucun légitime empêchement n’y intervienne à peine de tous dépens dommages et intérêts en premier second lieu qu’en faveur et contemplation du présent mariage charges et supportation d’icelui ladite Margueritte Dides future épouse de son gré s’est donnée et constituée en dot avec tous et chacun ses biens droits noms voix et actions meubles immeubles présents et avenir où qu’ils soient ou poussent être consister et émouvoir en faveur dudit Valgallier son futur époux pour d’iceux biens et droits les retirer et en faire comme bon lui semblera l’en faisant vrai maître et légitime administrateur sous condition qu’en les recevant son futur époux lui en fera reconnaissance de ce qu’il aura reçu desdits droits pour l’assurance à la future épouse de ce qu’il aura reçu d’iceux droits constitués avec pouvoir qu’elle donne à son futur époux d’en faire bonne et valable quittance à ceux qui en feront le payement, demeurant convenu entre les futurs mariés si venant à décéder l’un avant l’autre si c’est par ledit Valgallier a donné à ladite Dides par prédécès et gain nuptial la somme de cent livres et par même droit venant ladite Dides à décéder avant ledit Valgallier a donné et donne à icelui la somme de cinquante livres payable au survivant des biens du prémourant dans l’an de celui qui décèdera le premier et ainsi a été convenu et accordé entre les parties lesquelles pour l’observation de tout ce dessus ont une chacune d’elles comme concerne obligé et hypothéqué tous et chacun leurs biens présents et avenir qu’ont soumis iceux aux rigueurs des cours de leur ordinaire présidial et conventions royaux de Nismes et autres à ce nécessaires et ainsi l’ont promis et juré avec d’eux renonciation faite et récité à la ville de Mayrueis maison du sieur Antoine Boyer hôte présents maître Pierre Boulet marchand de Drigas signé Pierre Lapeyre maréchal dudit Drigas Jean Valgallier dudit Nivollier cousin dudit futur époux et Pierre Michel laboureur dudit Drigas ne sachant signer ni lesdites parties et moi Pierre Michel notaire royal du lieu du Bedos soussigné avec le sieur hôte lequel … de Mayrueis

L’an mil-sept-cent-neuf et le neuvième jour du mois d’avril après midi s’est présenté à nous Pierre Michel notaire royal de Mayrueis soussigné Louis Valgalier travailleur de terres du village de Drigas paroisse d’Ure au diocèse de Mende qui nous a requis de vouloir insérer dans notre registre le testament que Margueritte Dides sa femme aurait fait le troisième du courant en défaut de notaire n’y en ayant point dans le lieu de Drigas paroisse ni environ devant maître François Raynal prêtre et curé dudit Ure en présence d’un nombre suffisant de témoins, pour faire foi et servir comme acte public suivant l’édit de sa majesté étant dûment contrôlé nous ayant à ces fins remis la minute dudit testament signée par ledit sieur Raynal curé et de trois témoins les autres et ladite testatrice étant illettrés ici insérée mot à mot dont la teneur s’ensuit : « L’an mil-sept-cent-neuf et le troisième jour du mois d’avril après midi au lieu de Drigas paroisse d’Hure, en présence de nous François Raynal prêtre et curé de ladite paroisse d’Hure et des témoins ci-après nommés a été en personne Margueritte Dides femme à Louis Valgalier dudit Drigas laquelle se trouvant indisposée de son corps étant néanmoins en ses bons sens mémoire et entendement bien voyante et connaissante, considérant la brièveté de la vie et qu’il est ordonné de Dieu de mourir une fois l’heure étant incertaine, n’étant pas en commodité de faire prendre sa disposition et dernière volonté à un notaire nous a prié et requis la recevoir pour la faire enregistrer et rédiger en acte public à maître Michel notaire royal de Mayrueis comme s’ensuit, premièrement a fait le signe de la croix recommandé son âme à Dieu et prié la Sainte Vierge et tous les saints de paradis d’intercéder pour elle afin d’obtenir par la miséricorde de Dieu le pardon de tous ses péchés et de recevoir son âme dans son paradis, veut que son corps soit enseveli au tombeau de ses prédécesseurs et que ses honneurs funèbres soient faites suivant la coutume de ladite paroisse, et venant à la disposition de ses biens a donné aux pauvres de ladite paroisse d’Hure une carte de bled cuite en pain pour être distribuée après son décès, item a donné et légué ladite testatrice à tous ses parents et prétendant droit sur ses biens la somme de cinq sols payable une fois seulement un an après son décès et avec ledit légat les institue ses héritiers particuliers et veut qu’ils ne puissent rien plus prétendre ni demander en ses biens, et parce que le fondement de la dernière volonté est l’institution d’héritier ou héritière à cette cause ladite testatrice en tous et chacun ses biens meubles et immeubles noms voix droits et actions a fait et nommé pour son héritier universel et général pour rendre ladite hérédité quand bon lui semblera à tel de ses enfants qu’il voudra et de donner à chacun des autres ce qu’il jugera à propos Louis Valgalier son mari, telle a dit être sa dernière volonté que veut que vaille par droit de testament nuncupatif et dernière disposition nuncupative codicille donation à cause de mort et par toute autre forme meilleure que de droit pourra valoir cassant révoquant et annulant tous autres testaments et dispositions qu’elle pourrait avoir ci-devant faits et que le présent sorte en son plein et entier effet priant les témoins ci-après nommés d’en être mémoratifs et nous curé de le lui écrire ce qu’ai fait en la présence de sieur Jean Gély sieur de Costelongue maître apothicaire de la ville de Meyrueis, Antoine Maurin du Villaret d’Hure, Pierre Raynal clerc dudit Hure signés, Antoine Ruas beau-fils de Pierre Boulet, Antoine Gal, Jean Michel dit Petoux et Pierre Saumade maître maréchal tous habitants dudit Drigas qui requis de signer avec ladite testatrice ont dit ne savoir et nous curé. » Costelongue, Raynal présent, Maurin, Raynal curé, et à suite est écrit : « Ladite testatrice ayant déclaré que tous les biens qu’elle a consistent en la constitution qui lui fut faite lors de son mariage peuvent être de valeur d’environ cent-cinquante livres. » Raynal curé d’Hure ainsi signé à ladite minute qu’ai attachée au présent enregistrement de testament pour servir où il appartiendra retenu pour registre.

Date de dernière mise à jour : 19/11/2022

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